mardi 3 février 2015

A bas les poils: mon aventure avec l'épilation définitive

crédit photo: http://www.epilationlaser.be/


Bonjour, bonjour :)


Aujourd'hui, je me suis dit que j'allais introduire un sujet qui m'a toujours intéressé (même bien avant de devenir esthéticienne): les poils. Alors, non, je ne suis pas passionnée par ces choses inutiles qu'on nous a foutu sur la quasi totalité de notre corps et qu'en tant que femmes, on essaie de dégommer à tout prix, mais c'est un sujet qui, je pense, mérite d'être abordé.



Que l'on soit un fervent défenseur du poil ou non, il touche tout le monde. En ce qui me concerne, même en étant esthéticienne, je ne le cache pas (et je n'ai pas honte de le dire), il y a des périodes de l'année où j'ai la flemme de m'épiler. Il y a juste une zone qui m'était impossible de négliger: les aisselles. Dès l'âge de dix ans, j'ai été complexée mais l'esthéticienne de l'époque avait dit: "On épile pas avant seize ans, la croissance n'est pas finie" (personnellement, si une gamine de dix ans pleure toutes les larmes de son corps parce qu'elle a deux oursins sous les bras, qu'on se moque d'elle à l'école et que les parents sont d'accord, je vais le faire. Ca ne lui bousillera pas les années d'adolescence, déjà difficiles, qui l'attendent...). Déçue, je me suis retournée vers le rasoir et autre crème dépilatoire (aka les crèmes qui puent) et, en y réfléchissant, je n'aurais pas du car ça m'a causé des poils sous-cutanés, des brûlures aussi... A seize ans, j'ai commencé à m'épiler régulièrement et je voyais une différence. Mais, comparé à certaines filles qui n'avaient rien du tout, ça n'était pas encore assez. Quelques années plus tard, me voilà étudiante en esthétique et c'est là que la guerre contre le poil commence.



Etant toutes les semaines un modèle pour une de mes camarades de classe, pas de chichi, il fallait s'épiler. Autant en profiter puisque c'était gratuit. Bien qu'à force de les épiler, les poils repoussaient moins drus, ils étaient tout aussi nombreux (et foncés...). Les jambes ne me dérangeaient pas plus que ça, le bikini, c'était le minimum syndical mais les aisselles, c'était la cata... A un moment, j'ai dit "stop". J'en avais plus que marre de me battre contre ces saloperies qui gagnaient tout le temps. J'ai décidé, donc, d'entamer une chasse aux poils définitive: l'épilation laser. Par chance, là où j'étais en stage, une infirmière venait plusieurs fois par mois pour des séances et j'ai été à l'une d'elles. Tout d'abord, je voulais savoir s'il y avait des risques (comme dans toutes choses, si on respecte les conseils, il n'y en a pas ^^), si la douleur était extrême (oui, je suis une grande douillette) et surtout, combien ça allait me coûter. Pour la firme "Epilation Laser Belgique" (l'entreprise qui dégomme aussi les poils de Miss Belgique), les prix varient en fonction de la zone, c'est-à-dire que tu ne vas pas payer le même prix pour les aisselles que pour le maillot tout simplement parce qu'il y a plus de surface à faire pour ce dernier. Par séance, je paie 120 euros. Ca peut paraître beaucoup mais au final, t'es tranquille pendant trèèèèès longtemps. Bref, la première séance se passe normalement, l'infirmière me fait signer un contrat, me dit que j'ai le profil parfait (c'est bien la première fois qu'on me dit ça), c'est-à-dire peau claire/poils foncés, fait un test sur une petite partie de mon aisselle et c'est parti pour quelques mois de serrage de ceinture niveau cosmétique et compagnie pour pouvoir m'offrir cette folie. Pour le nombre de séances, cela varie d'une personne à une autre mais compte environ entre 5 et 8 séances pour un résultat optimal. J'ai commencé en avril 2014, j'y suis allée environ toutes les 6 semaines pendant 2 mois avant d'espacer et de n'y aller que toutes les 12-13 semaines. A travers les mois, j'ai pu voir une nette amélioration: plus de poils incarnés (yepaaaaa), une peau toute douce, les poils qui repoussent moins vite. Bref, le bonheur. Alors, je ne te le cache pas, le faisceau qui te transperce la peau (j'exagère, c'est une image ^^), ça fait mal mais tu t'y habitues. Pour celles qui ont un tatouage au poignet, c'est exactement la même sensation. Du moins, ça l'a été pour moi. Je trouve que ça fait même moins mal que l'épilation du maillot, c'est pour vous dire. Jeudi passé, je suis allée faire mon avant-dernière séance. Quand l'infirmière me l'a confirmé, j'ai eu un peu de mal au coeur parce que j'aimais bien revoir mes collègues de stage et ma patronne (qui m'ont totalement poussé à faire l'épilation définitive, et que je remercie). Ma dernière séance sera la sixième et se déroulera mi-avril 2015.



A l'heure actuelle, il faut plus de sept semaines avant que mes poils ne repoussent, et encore, ils sont très très clairs et très très fins. Même si ce fût un sacré budget, je ne regrette en rien d'avoir passé le cap. Je me sens beaucoup mieux, je n'ai pas honte de mettre des débardeurs. Si des esthéticiennes me lisent et croient que c'est la fin de notre métier (ce que je doute mais c'est leur point de vue), je n'aurais qu'une chose à dire: préférez-vous perdre une cliente en la voyant heureuse, épanouie ou la garder et la voir pleurer toutes les 2 semaines parce qu'elle doit vous montrer ses oursins ? En ce qui me concerne, je préfère la voir heureuse et sûre d'elle (parce que je peux vous affirmer que c'est le cas pour moi). Est-ce que je ferais une autre zone ? J'aimerais bien le maillot mais j'attends d'avoir un boulot et des sous de côté (et le courage parce que, le maillot, il parait que tu douilles). 



Pour moi, l'épilation définitive a changé ma vie. Mais, après tout, que toi, lectrice, soit une guerrière du poil ou une amie, le principal, c'est que tu te sentes bien dans ta peau, poilue ou toute nue :)



Merci d'avoir lu et désolée pour ce long article ^^

Si tu as des questions, n'hésite pas, si je peux te répondre, je le ferais :)

Ps: Si tu viens de la région de Manage/La Louvière/Seneffe en Belgique, je te conseille l'institut "L'Eveil des Sens" situé à Familleureux pour prendre des infos et qui sait, peut-être pour des séances. Mélissa, l'infirmière, se fera un plaisir de tout t'expliquer :)

3 commentaires:

  1. Merci pour cet article je me laisserai bien tenter si mes finances le permettent un jour :)

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    1. Mais de rien :)
      C'est sûr que ça reste un budget mais fallait faire un choix et je suis vraiment contente du résultat :)
      Bisous

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  2. C'est vrai que c'est un investissement au départ. Mai après avoir fait le calcul c'est souvent moins cher sur la durée. Mais pas toujours évident d'avoir l'argent au départ. Super témoignage en tout cas Cynthia

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